Nous savons tous combien le succès est lent à se manifester et la somme d’efforts qu’il faut consentir avant de pouvoir enfin l’apprécier. Nous savons aussi qu’il est généralement le fruit de 95 % de transpiration et de 5 % d’inspiration. La chute, elle, est bien plus rapide. Il suffit de se laisser aller. Baissez la garde et vous serez rapidement submergé par l’une des 5 façons les plus efficaces d’échouer.
1. La suffisance
Grisé par le succès, vous vous sentez infaillible, hors d’atteinte de vos concurrents dominant votre marché, barbotant tout seul dans votre océan bleu. Vous ne prêtez plus attention aux signaux faibles qui viennent de vos clients, de vos équipes, de vos proches. De toutes façons, vos produits sont les meilleurs, c’est au client de s’adapter. Vous vous satisfaites, petit à petit, de vos acquis et le jour arrive où – ô surprise ! – vous êtes dépassé.
2. La myopie
A force d’avoir le nez dans le guidon, si vous continuez à bien voir vos instruments, vous n’observez plus du tout le paysage alentour. Vous n’anticipez plus les difficultés à venir ou les obstacles qui peuvent se dresser sur votre route. C’est ainsi qu’arrive la chute ; patatras, un événement inattendu s’est produit.
3. L’entêtement
L’obstination est une qualité ; il faut savoir tomber vingt fois et se relever vingt et une fois. Mais l’entêtement, alors que vous savez bien que les mêmes attitudes produisent toujours les mêmes effets, est une grave erreur. Quand votre marché se transforme ou quand votre métier aborde des ruptures technologiques, croire qu’on peut alors « faire comme on a toujours fait » relève d’un acharnement coupable.
4. La mégalomanie
Oui, c’est vous le meilleur. Supérieur à tous les membres de votre équipe, vous exercez un pouvoir de plus en plus solitaire et faites confiance à votre seule intuition, que vous pensez infaillible, pour vous lancer dans des mutations risquées ou des investissements énormes. Il vous arrivera de ne pas vous tromper, mais c’est rare.
5. La cupidité
Pour tout entrepreneur, bien faire et bien conduire son projet est un défi quotidien. La réussite matérielle viendra plus tard et accompagnera inévitablement la réussite entrepreneuriale. Mais si, sans avoir la patience de continuer à faire votre métier avec talent, à bien répondre aux attentes de vos clients, vous devenez obsédé par le profit mensuel, si vous cherchez à maximiser vos résultats à court terme aux dépens de vos perspectives d’avenir, il y a de fortes probabilités pour que vos salariés pressurisés, vos fournisseurs rançonnés et vos clients maltraités vous fassent, tôt ou tard, payer cher ce dévoiement.
Soyons franc. Nous nous sommes tous laissé aller, à un moment ou à un autre de notre vie de chef d’entreprise, à flirter avec l’un de ces pêchés mortels pour les affaires.
C’est pourquoi diriger est à la fois un art et une discipline. La maîtrise de son métier et l’assimilation de bonnes pratiques de management permet de développer ses activités comme se construit une œuvre d’art et vouloir exceller dans son leadership impose une discipline de fer quant à ses attitudes et à son comportement. C’est la combinaison de ces deux volontés qui vous permettra d’éviter de succomber aux dérives de caractères tant préjudiciables aux entreprises.
N.B. « Une idée, un commentaire ? Ecrivez-nous dans l’espace réservé à cet effet sous le blog, nous y répondrons. Merci »
Bonsoir
j ai vécu ce problème ,le nez dans le guidon sans réfléchir sur de moi et un jour grosse déprime ne respectant plus le consommateur et baisse du chiffre d affaires et un jour je suis allé à Machecoul à une réunion de travail je vous ai écouté ainsi que Mme F Ricouard j ai réussi à reprendre confiance et relancer la machine je tiens à vous remercier ainsi que toute votre équipe de l epoque pour avoir contribué à notre réussite
Cordialement
J M lesage ancien revendeur gitane à quettehou
Pou ne pas couler sa boîte il faut avoir une bonne maîtrise et confiance en soi ainsi que son équipe et aussi surtout faire une bonne analyse du marché qu’on fait,on le constate ici
surtout ne pas régler ses cotisations sociales en FRANCE et continuer a creuser le trou de la secu car plus elle tesorise elle plus elle dépense A REFLECHIR c est un travailleur social qui vous le dit et qui a beaucoup voyagé y compris dans sa tete
Alain parle d’or, car, loin d’être un « diseux », c’est bien un « faizeux », qui partage généreusement ses bonnes pratiques… il l’a (dé)montré dans le passé et continue tous les jours…
Alors , OK ! Maîtrisons la Bête aux 5 visages et que le suffisant, le myope, l’entêté, le mégalo, le cupide, que nous sentons vibrer en nos entrailles, cèdent enfin la place au capitaine de ce bateau qu’est l’entreprise, pour qu’il le/la mène, avec confiance, compétence, et détermination, au bon port .
Mais oui, c’est possible ! D’ailleurs je m’y mets.
Dès demain !
Dur, dur, de « performer »… UP ou OUT, il faut choisir….