L’avez-vous remarqué ? Ceux qui réussissent sont généralement obsédés par une idée fixe après laquelle ils courent tout au long de leur vie d’affaires. Allez donc sur Internet et vous en trouverez de multiples exemples. Intéressons-nous aujourd’hui à la quête des 4 plus grandes fortunes mondiales.
Bill Gates, l’homme des multiples partenariats
Depuis le tout début, il a accepté de jouer les seconds couteaux pour parvenir au succès. Microsoft a d’abord démarré comme partenaire junior de MITS puis de Digital Research. En fait, son succès a reposé sur des niches qu’il avait détectées entre de grands marchés, dominés par de grandes entreprises. Quand Microsoft s’est rapproché d’IBM, c’était d’ailleurs comme intermédiaire, pour le compte de Digital Research. Et quand Digital Research a renoncé, il en a profité et a proposé ses propres « software » pour les PC d’IBM. Il ne représentait pas du tout un acteur majeur. C’était juste un sous-traitant mineur, dans un projet important. Mais c’est ainsi que Microsoft a acquis son expérience : en travaillant avec des géants, ce qui lui a ensuite permis de les laisser loin derrière. MITS et Digital Research n’existent plus aujourd’hui ; IBM ne fait plus de PC mais Microsoft fournit toujours la grande majorité des logiciels de la planète.
Amancio Ortega, l’obsession de la réactivité
A l’origine, Inditex (dont Zara est la marque la plus emblématique) était un petit atelier de couture de chemises. C’est en 1975 qu’Amancio Ortega imagine le concept Zara qui repose sur l’exécution rapide et fidèle de ce que souhaitent ses clientes. Créativité reposant sur l’évolution quotidienne des tendances, renouvellement permanent des collections, sans réassort, logistique infaillible incluant externalisation et finition maison, système d’information en constante évolution sont les ressorts de sa réussite. Amancio Ortega, totalement absent du star system dont certains patrons ne peuvent se détacher, a passé sa vie dans l’obsession de la satisfaction de ses clients.
Warren Buffet, le management
Il a inspiré énormément de dirigeants. Pour lui, la meilleure chose à faire, dans le business, est de s’entourer de gens sages et compétents. Ses règles d’investissement sont connues : des entreprises dont l’avenir repose sur une forte croissance. Mais, quand il achète une société, il veille d’abord à ce que les équipes et le personnel soient tellement bons que « même un idiot pourrait les diriger ». Son crédo est qu’il faut engager des gens de qualité pour n’avoir pas à les gérer. Il ne croit pas du tout aux P-DG qui se complaisent dans les détails. La décentralisation est son maître-mot. D’ailleurs lui-même, dans ses investissements, laisse la bride sur le cou à ceux qui les dirigent.
Carlos Slim, la concurrence
On sait peu de chose de lui sinon que sa fortune s’est construite dans le téléphone, au Mexique. Mais il a, un jour, fait une profession de foi restée célèbre : « La concurrence vous rend meilleur, toujours ; toujours elle vous améliore, même si c’est elle qui gagne à la fin ». Il a la réputation d’un concurrent redoutable mais fair-play.
L’exemple de ces 4 « tycoons » des affaires montrent qu’une fois défini ce qu’on veut vraiment, il faut s’y tenir et exécuter, avec la dernière énergie, ce sur quoi on a décidé de se concentrer. Tout le monde ne deviendra pas Bill Gates, Armancio Ortega, Warren Buffet ou Carlos Slim, mais chaque entrepreneur, chaque dirigeant peut décider de la ligne de conduite qu’il suivra et s’y tenir. « Delenta est cartago » ne cessait de répéter Caton l’Ancien et, à la fin, Carthage a été détruite.
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