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Imaginez que vous découvriez que les objectifs de production ne seront pas tenus, parce que l’un des opérateurs n’est jamais à l’heure et qu’il retarde ainsi régulièrement son équipe de dix minutes ; que d’autres ne savent pas où exactement ils sont censés travailler ; que d’autres encore ne connaissent pas précisément la nomenclature exigée par le client ; que d’autres, enfin, ne livrent pas la qualité prévue, parce que l’un d’entre eux n’intervient que distraitement, occupé qu’il est à téléphoner régulièrement à sa vieille mère. Mais alors, pourquoi tolère-t-on ces manquements dans les bureaux ? Pourquoi accepte-t-on que les réunions démarrent en retard par la faute d’un seul, régulièrement fâché avec sa montre ? Pourquoi supporte-t-on des participants qui n’ont pas ou ont mal préparé leur sujet ? Pourquoi ferme-t-on les yeux sur ceux qui consultent leur smartphone alors qu’il se dit des choses importantes autour de la table ? Pourquoi, par ailleurs, y a-t-il des gens dans les bureaux qui, lorsqu’ils arrivent, le matin, n’ont pas la moindre idée de la façon dont ils occuperont leur journée ? Les ateliers sont organisés selon des normes de productivité précises et, de plus en plus, dans l’état d’esprit du « Lean Management », qui allie frugalité avec efficacité. Et pourquoi les bureaux n’adopteraient-ils pas des comportements identiques : frugalité et recherche d’efficacité personnelle ? Oui, même au XXIème siècle, le travail reste le travail.

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