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Il y a 5 ans s’éteignait Claudio Abbado, chef d’orchestre illustre, qui avait dirigé des philarmoniques de légende. Jacques Isoré, un consultant-formateur, en a fait un portrait vivant, comparant ses qualités de chef à celles nécessaires au management.
La conduite d’un orchestre constitue un exercice incomparable. Outre les musiciens qui le composent, il faut aussi accueillir des solistes invités, dont la notoriété est égale à celle du chef, parfois même supérieure. La rencontre de deux ou plusieurs égos est toujours difficile.
Il y a toutefois une grande différence avec le leadership d’organisations opérant dans la vie courante. Il dispose, ainsi que tous les membres de son orchestre, d’une partition.
Le leader, lui, doit rédiger sa partition au fur et à mesure qu’il la joue. Il doit enfin être capable, non de supporter occasionnellement, mais de recruter des talents supérieurs aux siens. La suite à visionner en moins de 4 minutes.
