2022 naît dans le prolongement de deux années marquées par l’alternance de pessimisme noir et d’optimisme béat. La gestion de la pandémie par les pouvoirs publics et sa traduction dans les médias, qui ont trouvé là une occasion en or de gagner des parts d’audience, nous ont conduit à la limite de l’hystérie collective.
Au moment de vous présenter mes vœux, pour cette nouvelle année qui s’ouvre à nous, je forme d’abord celui de nous voir surmonter nos peurs. Nous avons gagné 16 ans d’espérance de vie depuis 1950 et la réactivité extraordinaire des laboratoires, petits et grands, a permis de trouver des vaccins, des antidotes, des remèdes qui conduiront à l’éradication de ce virus à bref délai.
Alors, reprenons une activité normale. Acceptons le risque – mesuré aujourd’hui – d’une vie en société libérée des contraintes sanitaires anxiogènes qui perdurent. Pour que les vœux que nous échangeons habituellement, de santé, de bonheur et de prospérité ne soient pas que des paroles en l’air, retrouvons le goût de la convivialité et du bien vivre-ensemble, libres de nos mouvements et de nos actions.
De tout cœur, je vous souhaite une belle, une bonne et une heureuse année 2022.