2024 n’aura pas été un grand millésime pour nous autres, Français. Malgré des jeux olympiques réussis, unanimement salués par le monde entier, et l’exploit de la réouverture de Notre-Dame de Paris, après cinq années de travaux à marche forcée, nous avons aussi pu nous désoler, au cours de cette année dernière, de mesurer à quel point notre système politique était frelaté et notre économie méprisée, au point de faire de nous la lanterne rouge de l’Europe.

Nous attaquons donc cette nouvelle année 2025 avec des déficits abyssaux, une dette phénoménale et le refus de la grande majorité de nos hommes politiques, de mettre en œuvre les moyens d’y remédier. Les ambitions personnelles des uns et des autres – ils sont de plus en plus nombreux à se croire qualifiés pour la fonction suprême – empêchent désormais tout consensus sur la restauration de nos grands équilibres. Chacun d’eux ne pense qu’à lui et au maintien de ses privilèges dérisoires. La démagogie l’emporte, dans tous les camps, sans exception.

Comment alors faire en sorte que cette nouvelle année reste porteuse d’espoir ? En nous mobilisant ! Nous, les indépendants, les artisans, les commerçants, les professions libérales, les chefs d’entreprise, tous ceux qui ont un jour décidé d’être seuls responsables de leur vie, qui savent prendre des initiatives et mesurer leurs risques, pourquoi ne pas nous mobiliser et mobiliser tous ceux qui nous entourent, que ce soit à titre personnel ou professionnel, pour peser plus fermement sur nos élus et leur faire comprendre qu’ils ont la responsabilité de la bonne marche du pays et non celle de se maintenir le plus longtemps possible à la place qu’ils occupent. Puisque les femmes et hommes politiques ont abandonné tout sens du devoir, vis-à-vis de leur électorat, mobilisons-nous pour le leur faire retrouver, par la coercition, si besoin. C’est notre devoir à nous. Ne nous laissons pas aller à la fatalité d’observer, béat, la déliquescence croissante de notre pays, sans réagir. Allons frapper à leur porte pour les faire bouger, dans le sens des intérêts de la France, en mettant, pour un temps, leurs misérables combines de basse politique de côté.

Un pays qui souhaite garder son rang, dans le monde, doit, d’abord, se donner les moyens de sa politique et, pour ce faire, se doter de finances saines. Mettons sous pression nos députés et grands électeurs afin qu’ils mettent, eux-mêmes, leurs chefs en demeure de renoncer à leurs ambitions personnelles pour se consacrer au rétablissement de la santé du pays.

Nous ne pouvons pas continuer à entreprendre au quotidien et à travailler dur, comme nous le faisons tous pour assister, muets, à la gabegie institutionalisée et vivre dans la crainte d’être spoliés, un jour ou l’autre, conséquence inévitable de l’incurie de nos élus.

C’est en agissant que nous pourrons trouver bonheur et joie de vivre, mériter la santé et conquérir la prospérité que devrait, en temps normal, nous laisser espérer l’aube d’une nouvelle année.

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