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La plupart des gens pensent que le leadership est associé aux seuls dirigeants, ceux qui se trouvent à la tête des grandes entreprises ou des hautes administrations. Ils s’imaginent que le Leadership est associé à leur titre ronflant.
C’est, bien sûr, totalement faux et si, dans votre entreprise, vous pensez devoir rester le seul et unique leader, vous faites fausse route. A chaque fois que vous manifestez le sentiment que le leadership vous est réservé, vous communiquez à vos collaborateurs l’idée qu’il n’est pas fait pour eux et pire, qu’ils ne sont pas capables de l’exercer.
Or, le leadership n’est ni l’autorité, ni la hiérarchie. Le leadership ne s’impose pas. Il est consenti. Il se manifeste par une empathie vis-à-vis des autres et se matérialise sous la forme d’une attitude altruiste d’aide et de soutien à tous les membres de son équipe.
Pourquoi voudriez-vous en garder l’exclusivité alors que ce talent, plus il se diffuse dans l’entreprise, mieux il permet d’organiser des équipes motivées autour de chefs responsables. Quel meilleur système de délégation pouvez-vous avoir que celui qui repose sur l’échange et la responsabilité partagée, à tous les niveaux de l’entreprise ?
Le leadership n’est pas du management. C’est d’abord le souci d’élever tous ceux qui vous entourent à la même qualité d’engagement, dans la réalisation des objectifs poursuivis. Le leadership consiste à changer la culture de vos équipes, attaquer les marchés sans craindre de rompre avec les habitudes, changer les trajectoires pour le mieux et refuser les fatalismes.
Le premier devoir d’un leader est d’encourager ses équipiers à le devenir et à conduire leurs propres troupes dans la même voie.
Oui, quand le leadership est contagieux, il permet d’accélérer le développement car il mobilise un beaucoup plus grand nombre de collaborateurs dans l’entreprise.
Il se caractérise, pour l’essentiel, par la capacité d’une personne à faire adhérer d’autres personnes à ses idées, à les influencer, à les motiver et à les rendre capables de contribuer à l’efficacité et au succès d’organisations dont elles sont membres, en instaurant entre elles une relation de confiance.
Si le management, c’est la concentration sur le résultat : comment faire certaines choses ? L’efficacité dans l’ascension sur l’échelle du succès, l’art de prendre des décisions imparfaites sur la foi d’informations incomplètes, le leadership, contrairement au management, ne naît pas d’un pouvoir délégué mais d’une reconnaissance. On reconnaît un leader pour sa capacité :
-A faire grandir son entourage,
-A mieux faire travailler ensemble les membres de ses équipes, susciter en eux l’envie de collaborer avec lui,
-A créer des ruptures. Il n’y a pas de leadership quand, comme le font malheureusement trop souvent les hommes politiques, on ne gouverne qu’en fonction des sondages d’opinion.
-A exercer son autorité naturellement. Un leader n’a pas besoin de titre.
-A s’entourer de gens très compétents. Jouissant d’une grande confiance en lui, il sait s’entourer des meilleurs sans craindre leur concurrence.
-A se révéler au travers de sa simplicité, de sa sincérité et de son courage.
-Enfin, à importer de l’angoisse et à exporter de l’énergie positive.
Ce que le général Dwight Eisenhower résumait en une phrase lapidaire : « Le leadership : c’est l’art de faire faire à quelqu’un quelque chose que vous voulez voir fait, parce qu’il a envie de le faire ».