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L’ambition est le moteur de tous ceux qui réalisent de grandes choses.
Nous sommes en 496. Clovis, qui poursuit une politique de conquête et d’expansion territoriale a besoin de soutiens. C’est la veille de la bataille de Tolbiac, incertaine, qu’il décide de se convertir si le Christ, que Clotilde proclame Dieu vivant, lui donne la victoire.
Quelques dix siècles plus tard, en 1589, Henri III vient d’être assassiné et l’avènement d’Henri IV a lieu aussitôt. Mais l’opposition de la Sainte Ligue au couronnement d’un roi protestant conduit à 4 années de guerres qui ne se termineront qu’à la conversion du roi au catholicisme, en 1593
Nous le constatons avec ces deux exemples. Les ambitieux font ce qu’ils ont décidé de faire, quitte à renoncer à une part d’eux-mêmes.
L’ambition n’a pas forcément bonne presse en France. Nourris des aventures de Rastignac, nous avons tendance à n’en retenir que l’image de l’arriviste aux dents longues. Pourtant, savoir renoncer à l’accessoire pour capitaliser sur l’essentiel se justifie lorsqu’on poursuit un grand dessein.
